HEIDŌ (TAÏUN )

Responsable et FONDATEUR de l'ABZMD

Heidō chemine sur la Voie bouddhique depuis plus de 20 années, accordant ses pas au rythme du silence et des saisons. Auteur du Traité de la Montagne Froide, des recueils - Le vent et la lune, poèmes d’un moine zen et Nuage et eau, poésie zen, édition l'Harmattan, Collection Souffle Bouddhique, il partage une parole sobre, issue d’une longue maturation intérieure.

 

En 2007, il reçoit la remise des préceptes bouddhiques (jukai), et trois ans plus tard, l’ordination de Shukke Tokudo (moine zen) dans la tradition zen Sōtō, des mains du maître zen Roland Yuno Rech, héritier du Dharma du patriarche japonais Niwa Zenji et abbé du Temple zen fondateur Eihei-ji au Japon.

      

Héritier du Dharma dans la lignée du Zen Sōtō transmise de génération en génération, de Gudō Wafu Nishijima Rōshi jusqu’à aujourd’hui, il poursuit l’œuvre silencieuse des anciens, mêlant artisanat, écoute, poésie et tendresse du monde.

      

Le centre Mokudō est né d’un geste simple : celui d’un moine qui s’assied. Taïun a ouvert ce lieu avec le désir d’un Zen artisanal, incarné, dépouillé. Il transmet la Voie depuis plus de vingt ans, dans l’exigence silencieuse d’un engagement sans fin. Il veille à la continuité de la pratique : en tenant l’assise, en offrant les enseignements, en accueillant. C’est un moine qui marche, doute parfois - mais revient toujours s’asseoir.

 

Une fondation vivante

Mokudō n’a pas été fondé comme on fonde une école. Il a émergé d’un besoin, d’un appel muet. Il ne cherche ni statut ni expansion. La fondation de Mokudō, c’est le réel à nu : un sol, un zafu, une table, une porte ouverte.

            

Un moine s’assied. 

Rien n’est proclamé.

Un sol, un zafu, une table.

Cela suffit pour accueillir le monde.

 

Ne suis ni l’ordre, ni le chaos - suis la clarté.

 

 - Taïun